Notre présidente-directrice générale, Géraldine Martin, a eu le bonheur de participer à un panel dans le cadre du 9e Forum économique de la relève d’affaires au Centrexpo Cogeco de Drummondville le 2 février dernier.
Organisé par le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec et sous la présidence d’honneur de Sophie Bélanger, directrice, Développement organisationnel et performance Groupe talents et culture chez Hydro-Québec, cet événement a réuni de grosses pointures de plusieurs milieux gravitant autour de l’entrepreneuriat. Étaient aussi présent·es Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec ainsi que l’honorable Soraya Martinez Ferrada, ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec.
Invitée à titre de présidente-directrice générale d’une organisation en développement économique, Géraldine Martin donnait la réplique à Sophie Bélanger, Charles Milliard, PDG de la FCCQ et à Isabelle Le Ber, PDG de l’École d’Entrepreneurship de Beauce dans ce panel modéré par Daye Diallo, Économiste principal à l’Institut du Québec.
Un renouveau pour la culture entrepreneuriale québécoise
Ayant pour thème « Élan entrepreneurial : dynamiser le Québec d’aujourd’hui — Comment créer une culture entrepreneuriale forte grâce aux entreprises ? » la discussion s’est articulée autour du rôle clé des entreprises dans la promotion d’une culture entrepreneuriale dynamique au Québec. L’échange a aussi porté sur le renouveau de cette culture entrepreneuriale grâce à la relève qui place ses valeurs sociales et environnementales au centre même de la mission d’entreprise.
Avant d’aller plus loin, précisons la notion de culture entrepreneuriale. Disons, pour résumer, que la culture entrepreneuriale implique la présence d’un environnement propice à la naissance d’initiatives entrepreneuriales. Elle s’appuie sur des piliers tels que l’innovation, l’engagement, la créativité et, de plus en plus, la responsabilité.
La culture entrepreneuriale mobilise l’entrepreneuriat comme processus de création de valeur et générateur de l’esprit entrepreneurial.
Une nouvelle culture entrepreneuriale dans un nouveau contexte économique
Dans le contexte économique actuel, qui prédit le départ prochain à la retraite de plusieurs milliers d’entrepreneur·es, il est essentiel de stimuler la culture entrepreneuriale afin de susciter la création de nouvelles entreprises et la reprise d’entreprises existantes. Rappelons que les PME constituent 97 % de l’économie québécoise. La BDC nous apprenait récemment qu’il y a 100 000 entrepreneur·es de moins au Québec qu’il y a 20 ans. Susciter la fibre entrepreneuriale des plus jeunes est donc essentiel.
Les panélistes n’ont pas manqué de partager leurs pistes de solutions pour redonner le nécessaire regain entrepreneurial au Québec. Voici quelques idées partagées par Géraldine :
- Miser sur la thématique du développement durable pour attirer notamment les jeunes vers l’entrepreneuriat. Ils et elles veulent faire partie de la solution ;
- Travailler davantage avec les immigrant·es dont les intentions d’entreprendre sont élevées (27,4 % vs 13,8 % chez les natif·ives) ;
- Valoriser le repreneuriat. Six propriétaires sur dix comptent vendre ou céder leur entreprise d’ici 10 ans ;
- Stimuler encore davantage l’entraide entre entrepreneur·es en développant le maillage entre les grandes et les petites entreprises ;
- Parler d’entrepreneuriat partout ! Poursuivre les efforts dans les milieux scolaires et dans toutes les disciplines, car l’entrepreneuriat est transversal ;
- Valoriser l’échec ;
- Mobiliser toute la société et se rappeler qu’il est essentiel de développer une économie de propriétaires plutôt qu’une simple économie de consommation.
Le Québec se doit de mettre les bouchées doubles en matière de culture entrepreneuriale, car la prospérité économique future dépend en bonne partie des entreprises.