Entreprises à vendre: occasions d’affaires exceptionnelles
Au Québec, selon le Centre de transfert des entreprises (CTEQ), près de 40 000 entreprises sont, ou seront à très court terme, à la recherche d’un·e repreneur·e.
« C’est préoccupant pour la santé économique du Québec, pour le maintien des emplois et la richesse créée par ces entreprises », mentionne Sévrine Labelle, pdg d’Evol.
Bien que le repreneuriat soit de plus en plus envisagé comme option pour devenir entrepreneur, le nombre de repreneur·e·s n’est toujours pas suffisant pour répondre à la demande.
« Ces entreprises à vendre sont des opportunités d’affaires exceptionnelles, notamment pour les personnes sous-représentées au sein de l’écosystème entrepreneurial qui ont tout à gagner à se lancer en affaire en privilégiant l’acquisition d’une entreprise existante », mentionne Marie-Hélène Bédard, directrice régionale chez Evol pour le Centre-du-Québec et certifiée en gestion de transfert d’entreprise de l’Institut du leadership – CTEQ
Devant ce constat, l’équipe d’Evol a décidé de mettre la main à la pâte et de contribuer plus activement à l’essor du repreneuriat au Québec.
En complémentarité aux services offerts par le CTEQ, Evol offre un financement et un accompagnement qui permettent aux repreneur·e·s d’avoir un soutien financier et humain dans les premières années, si cruciales à la réussite d’une reprise d’entreprise.
« C’est l’humain qui crée le succès d’une relève d’entreprise. Une fois que les repreneur·e·s l’ont acquise, nous demeurons à leurs côtés afin de maximiser les chances de réussite. On veut leur donner les moyens de leur ambition », partage Marie-Hélène.
Evol s’y connaît bien en accompagnement d’entrepreneur·e·s. « C’est d’ailleurs ce qui nous distingue : notre offre de financement d’entreprise vient avec un accompagnement qui permet à l’entrepreneur·e d’être entouré·e et appuyé·e dans la réalisation de ses projets » ajoute Marie-Hélène Bédard.
« Dans la dernière année, 40 % des montants que nous avons octroyés sous forme de prêts l’ont été pour des projets d’acquisition ou de relève d’entreprises. Il y a là un beau potentiel », souligne Sévrine Labelle.
« L’ensemble de nos directeurs régionaux et directrices régionales recevront prochainement une formation spécifique pour accompagner les projets de repreneuriat. Cette spécialisation existe peu dans les organisations qui offrent du financement pour les entreprises. Nous sommes très fières de pouvoir ajouter ces compétences à notre offre actuelle et ainsi répondre à un besoin », déclare Sévrine Labelle.
On retrouve 3 grandes catégories de repreneuriat : la reprise familiale, l’achat d’actions par des employés ou acquisition par l’externe.
« Les 3 types de repreneuriat génèrent des défis et enjeux différents. Mais ils représentent 3 possibilités différentes de devenir entrepreneur·e », mentionne Marie-Hélène.
Marie-Noël Grenier était tout d’abord une employée avant d’acquérir des parts de l’entreprise Jambette. « Reprendre une entreprise permet de partir de quelque chose. Il y a une maturité d’entreprise, une équipe de bâtie. Quand tu es une employée, l’équipe te connait déjà, tu ne pars pas de zéro », explique-t-elle.
« Il existe de beaux succès de repreneuriat au Québec et nous souhaitons les faire rayonner pour en inspirer d’autres », affirme Sévrine Labelle.
En ce sens, Evol est allée à la rencontre de 4 entrepreneures qui ont choisi le repreneuriat et vous les présente dans ce dossier spécial « Option : rachat d’entreprise. Opportunité à saisir ».
Un merci tout particulier au CTEQ – Centre de transfert d’entreprise du Québec pour leur participation.