Nous publions aujourd’hui le Regard sur l’intégration du développement durable en entreprise ! Issue d’un vaste sondage réalisé en marge de l’Indice entrepreneurial québécois du Réseau Mentorat auprès de quelque 2 000 propriétaires d’entreprise, cette étude nous dévoile une vaste gamme d’informations sur la relation entre les entrepreneur·es du Québec et le développement durable.
En effet, le Regard dévoile des résultats portant sur :
- le niveau de connaissance des objectifs de développement durable de l’ONU (ODD),
- le stade d’entreprise privilégié pour y intégrer des actions de développement durable,
- le niveau d’intégration d’éléments durables en fonction de 13 thématiques distinctes,
- les freins à l’intégration, et
- les facteurs de motivation à l’intégration.
Le niveau de connaissance des entrepreneur·es en matière d’ODD reste limité
En effet, notre étude démontre que seulement un·e entrepreneur·e sur dix estime connaître les objectifs de développement durable de l’ONU (ODD), cadre utilisé par de nombreuses organisations au niveau mondial.
Lorsque nous avons posé la même question aux entrepreneur·es issu·es des réseaux de l’écosystème entrepreneurial québécois, deux entrepreneur·es sur 10 ont affirmé connaître les ODD.
Les femmes, les personnes immigrantes ainsi que les jeunes se démarquent !
Effectivement, le Regard nous dévoile que les femmes, les personnes immigrantes et les jeunes de 18 à 34 ans connaissent mieux les ODD.
Plus précisément, les femmes sont deux fois plus nombreuses à affirmer connaître très bien les ODD que les hommes (8,7 % chez les femmes versus 4,6 % chez les hommes). Les personnes immigrantes affirment quant à elles les connaître à hauteur de 40,8 % versus les personnes natives à 18,7%. Pour finir, les jeunes de 18 à 34 ans les connaissent à 28,7 % par rapport à 21 % environ pour les autres groupes d’âge.
Il faut aussi souligner que ces mêmes groupes nous disent faire une place au développement durable en amont de la création de leur entreprise.
Les richesses humaines, une priorité pour les entrepreneur·es
En ce qui concerne le niveau d’intégration du développement durable, nous nous sommes intéressé·es à 13 thématiques recoupées en trois groupes distincts :
- les opérations,
- les richesses humaines, et
- la gestion des ressources et des résidus.
Les répondant·es ont été beaucoup plus nombreux·euses à considérer qu’ils et elles intégraient le plus d’actions en développement durable dans les thématiques issues du groupe des richesses humaines.
Que nous manque-t-il pour passer à l’action ?
Notre étude a démontré qu’un·e entrepreneur·e sur trois n’intègre toujours pas le développement durable dans son entreprise. Parmi les principaux éléments qui freinent les entrepreneur·es dans leur passage à l’action, plusieurs ont indiqué avoir l’impression que l’enjeu du développement durable ne s’appliquait pas à leur domaine d’activité ou encore, manquer de familiarité et d’information à ce sujet.
Un futur empreint d’espoir !
Pour conclure, il est important de souligner que chez les répondant·es mentionnant ne pas faire de place au développement durable au sein de leur entreprise, plus de la moitié planifie le faire prochainement.
C’est donc un signe que des agent·es de changement apparaissent de plus en plus dans le milieu entrepreneurial québécois.
C’est pourquoi nous croyons que le message le plus important que nous envoient les entrepreneur·es du Québec à travers cette étude n’est pas celui qu’il faille les convaincre de l’importance du développement durable, mais plutôt de l’importance de continuer à les aider à l’intégrer.
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