Les 30 et 31 mai derniers se tenait à Montréal le Sommet de la finance durable. Présenté par Fondaction, en partenariat avec Finance Montréal, l’événement a suscité énormément d’intérêt.
Premièrement, il faut préciser que l’événement avait pour objectif d’illustrer la manière dont la finance relève les défis liés à la protection de l’environnement et au développement durable. Nous soulignons d’ailleurs que les conférences, panels et ateliers figurant au programme étaient de grande envergure.
S’appuyant sur la thématique Le temps de l’action : la finance durable au service de la transition de l’économie réelle, ce sommet réunissait plusieurs acteurs clés de l’écosystème financier qui promeuvent et définissent une saine relation entre le développement économique et le développement durable.
À cet égard, nous avons participé à la programmation en présentant une classe de maître intitulée Soyez le changement que vous souhaitez voir dans le monde. Animée par Laurent Da Silva, cofondateur de Nada Conseils, l’activité portait sur les effets des comportements humains et des biais cognitifs sur la résolution des enjeux sociaux et environnementaux en entreprise. De plus, notre directrice, financement d’impact et développement durable, Chantal Thieblin-Goffoz, a eu l’honneur de présenter le mot d’introduction pour l’occasion. Si bien que les participant·es en sont sorti·es avec des outils et des ressources leur permettant d’abord de reconnaître ces biais pour ensuite développer des stratégies afin de les contourner.
Alors que la première journée du sommet se concentrait sur le climat et la biodiversité, la deuxième abordait quant à elle l’énergie et la transition juste. Plusieurs panels relevaient les tenants et les aboutissants d’une juste transition et le rôle du secteur financier dans celle-ci. Des sujets tels que le financement de logements abordables, l’importance du rôle des institutions financières ou encore la décarbonisation des industries étaient à l’honneur de cette journée.
Plus précisément, des vecteurs tels que la constitution de portefeuilles axés sur l’impact, l’encouragement des pratiques durables des entreprises, des gouvernements et même des particuliers et l’amélioration de l’accès au capital pour les activités durables ne sont que quelques-uns des moyens par lesquels la finance durable peut avoir un impact sur la transition vers l’économie réelle.
En somme, avec des interlocuteur·trices de la trempe de Lorraine Audsley, première vice-présidente et cheffe du développement durable, exportation et développement Canada ou de Guy Cormier, président et chef de la direction au Mouvement Desjardins, pour n’en nommer que deux, les visiteurs et visiteuses ont eu accès à du contenu de très grande qualité et se sont vu·es doté·es d’outils supplémentaires dans leur quête d’une économie plus respectueuse des humains et de la planète.