Connaissez-vous la citation : il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ? Eh bien, c’est exactement ça, des heureux rendez-vous, qui ont mené Annabelle Chénard et Emilie Fortin sur le chemin du repreneuriat. Voici l’histoire d’Annabelle et d’Emilie, des notaires-fiscalistes franchement sympathiques.
Après avoir fait des études en droit à l’Université Laval et une maîtrise notariale à l’Université de Sherbrooke, Annabelle planifiait ses prochaines étapes de vie lorsqu’on lui a parlé de Me Julie Lebreux et de son étude notariale, située en Estrie.
La rencontre entre les deux femmes a été, aux dires d’Annabelle, presque fusionnelle. C’est à cet instant qu’elle a compris que la profession de notaire-fiscaliste, avec une spécialisation en planification testamentaire et successorale, était exactement ce qu’elle voulait faire comme profession. Annabelle a donc réalisé son stage en notariat à l’étude de Me Lebreux et y a débuté sa profession de notaire. Elle a ensuite obtenu une maîtrise en fiscalité et depuis, pratique à temps plein à titre de notaire-fiscaliste.
Emilie, de son côté, y a travaillé à titre d’étudiante l’été avant d’entamer sa maîtrise en droit notarial puis sa maîtrise en fiscalité à l’Université de Sherbrooke. Il va sans dire que la rencontre entre Emilie et Julie Lebreux a été tout aussi déterminante, et un plan de collaboration a aussi été mis en place.
Or, comme dans un parfait mouvement de chassé-croisé, l’une terminait des études alors que l’autre travaillait à temps complet, et inversement. Annabelle et Emilie ne se croisaient donc presque jamais physiquement.
Me Lebreux, pour sa part, se révèle une mentore exceptionnelle pour les deux jeunes femmes. Elle devine aussi en ses nouvelles collaboratrices une complémentarité hors du commun et y voit une opportunité de pousser encore plus loin la relation qui les unit.
Car, voyez-vous, Me Lebreux attendait les perles rares à qui transmettre ses connaissances et à accompagner jusqu’au moment où elles seraient prêtes à reprendre l’étude. Pour elle, c’était très clair, que ce repreneuriat passerait par ces perles qui se nomment Annabelle et Emilie.
En outre, l’expérience lui a démontré que le courant passe aussi bien entre Annabelle et Emilie qu’elle l’avait espéré. Un formidable trio venait de prendre forme, sans même qu’elles ne le réalisent vraiment. Il n’y a pas de hasard…
Vous l’aurez deviné. Annabelle et Emilie étaient on ne peut plus intéressées par la reprise de l’étude notariale de Me Lebreux.
Du repreneuriat graduel et planifié
Un repreneuriat, ça ne se fait pas en criant ciseau. Ça s’organise. Nos trois compères ont choisi de travailler ensemble pendant douze mois avant de prendre la décision officielle. Ce fut l’une de ces situations qui pourraient être illustrées par l’expression le tout est plus grand que la somme de ses parties.
Dans ces conditions, il était clair que le jeu en valait la chandelle. Annabelle et Emilie étaient sur leur X, Me Lebreux était enchantée de leur complémentarité, la clientèle appréciait la nouvelle dynamique, bref, les astres étaient alignés. Nous assistions en 2022 à la naissance de l’étude LEBREUX CHÉNARD FORTIN, notaires et fiscalistes. Sous l’égide de Julie Lebreux, les nouvelles partenaires jetaient les bases de leur avenir.
C’est d’ailleurs le conseil qu’Annabelle offrirait à une personne qui souhaite reprendre une entreprise « Faites-le de façon réfléchie […] c’est une grande étape […], c’est comme un mariage ! Il est important de prendre le temps », recommande-t-elle.
Et le développement durable, lui ?
Bien qu’elles aient été enchantées par l’opportunité d’un repreneuriat, Annabelle et Emilie avaient quand même envie de lui donner un peu de leurs couleurs et, lentement, d’apporter quelques modifications à la culture de l’entreprise. Elles ont commencé par réfléchir aux pratiques durables pouvant être efficacement mises en place dans une entreprise comme la leur.
En effet, comme le dévoile notre Regard sur l’intégration du développement durable en entreprise, 1 entrepreneur·e sur 3 n’a toujours pas intégré le développement durable dans son entreprise. L’un des principaux freins rencontrés est l’impression que le développement durable ne s’applique pas à leur domaine d’activité.
En réalité, la mise en place d’une culture orientée vers le développement durable est possible dans tous les domaines. Annabelle et Emilie l’ont compris et ont souhaité faire leur part pour réduire leur empreinte environnementale.
Mais comment ?
À la base, Annabelle et Emilie étaient d’ores et déjà sensibles aux enjeux environnementaux. Ce repreneuriat fut donc pour elles une étape naturelle de leur cheminement professionnel. Elles ont toutefois constaté que, dans une entreprise telle que la leur, les possibilités de réduire l’empreinte écologique n’étaient pas si simples à identifier.
Pour commencer la démarche, elles ont entrepris de faire la liste de ce qui pouvait être amélioré au sein de l’entreprise, mais aussi parmi leurs habitudes de consommation personnelles. C’est ainsi qu’elles ont d’abord décidé d’adopter le réflexe de se demander « En ai-je vraiment besoin ? » ou « Puis-je réutiliser les biens que je possède déjà ? » avant de procéder à un achat, personnel ou professionnel.
Par ailleurs, elles ont choisi de remplacer les enveloppes qu’elles utilisaient par des enveloppes faites de matières recyclées et ont acheté un refroidisseur d’eau et des verres qu’elles lavent plutôt que d’offrir des bouteilles d’eau aux client·es.
De plus, Annabelle et Emilie ont pris la peine de rencontrer le personnel et de l’informer des convictions environnementales qu’elles soutiennent et de l’engagement dont elles souhaitent faire preuve à cet égard. De ce fait, les employé·es sont encouragés à faire des choix respectant ces convictions au moment de faire un achat professionnel.
En ce qui concerne les projets en cours, elles planchent actuellement sur la modération énergétique. De plus, plutôt que d’engager des coûts et des ressources dans un déménagement, elles ont choisi d’optimiser l’espace de travail dont elles disposent présentement.
Voyez-vous comme ça peut être simple ? Qu’il n’est nul besoin de grands plans élaborés pour faire une différence ?
Vous vous dites peut-être qu’une petite entreprise ne peut avoir que peu d’impact. Notre Regard sur l’intégration du développement durable en entreprise démontre que cette idée est un mythe. Même les plus petites entreprises peuvent avoir un impact considérable en matière de développement durable.
Annabelle et Emilie ont bien compris aussi que les entreprises dotées d’une culture orientée vers le développement durable affichent un rendement financier supérieur et attirent et retiennent plus facilement la main-d’œuvre
Bien sûr, c’est une démarche en continu. On peut toujours améliorer nos habitudes. Cependant, Annabelle et Émilie ont décidé de procéder doucement, dans le respect des besoins et des capacités de chaque personne de l’entreprise.
Fortes d’un exceptionnel esprit de collaboration, Annabelle Chénard et Emilie Fortin abordent leur profession avec bienveillance et authenticité, tout en faisant preuve d’un professionnalisme rare. Il s’agit là d’une combinaison des plus riches !
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Grâce à l’engagement de précieux partenaires : Économie Québec, par l’entremise de son mandataire Investissement Québec, le gouvernement du Canada, la Banque Nationale, la Banque de développement du Canada (BDC), le Fonds de solidarité FTQ et Fondaction, Evol dispose d’une enveloppe d’envergure pour soutenir, par le biais de prêts conventionnels, des entreprises à propriété inclusive et diversifiée, générant des impacts sociaux et environnementaux positifs alignés sur les objectifs de développement durable de l’ONU (ODD).