À contre-courant de l’idée selon laquelle l’intégration du développement durable en entreprise serait complexe, voire une simple affaire de marketing, près de 150 entrepreneur·e·s québécois·e·s se sont engagé·e·s à poser des actions concrètes durant la prochaine année afin de contribuer à l’objectif de développement durable de l’ONU (ODD) de leur choix. Ces signataires de la déclaration des agent·e·s de changement produite dans le cadre de la campagne d’Evol 1001 raisons se mobilisent pour contribuer au changement qu’ils·elles veulent voir dans le monde.
Portrait des agent·e·s de changement
Opter pour le développement durable à tout stade de maturité de l’entreprise
Preuve qu’il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour intégrer de bonnes pratiques de développement durable (DD) à son modèle d’affaires, l’initiative d’Evol met en lumière du leadership en matière d’écoresponsabilité à tous les stades du cycle de vie entrepreneuriale. En effet, la campagne 1001 raisons regroupe des entrepreneur·e·s dont les projets se trouvent à des étapes variées. Ainsi, 13 % des entreprises de nos leaders de changement se trouvent en prédémarrage, 38 % en démarrage, 33 % en expansion et 5 % en maturité (pour le 11 % restant, cela ne s’applique pas).
Penser le développement durable dans sa globalité
Bien que les objectifs de développement durable de l’ONU soient numérotés de 1 à 17, ils n’ont pas à être réalisés consécutivement. De plus, il n’y a pas de hiérarchie établie entre eux puisqu’ils couvrent des enjeux tout aussi importants les uns que les autres.
Chez les PME québécoises qui se sont engagées à agir cette année, les ODD abordant l’approvisionnement, la croissance économique, la sécurité alimentaire et l’éducation constituent les objectifs les plus couramment poursuivis. Comme quoi, le développement durable s’attaque à des problématiques bien plus variées que ce que les mesures passablement répandues telles que le bannissement des pailles en plastique et la réduction de l’utilisation du papier le laissent croire.
Contribuer aux ODD, quel que soit le secteur d’activités privilégié
Plan environnemental
Certains ODD visent à agir en faveur du climat, de la planète et de la biodiversité. Déboulonnant le mythe selon lequel la prise en compte des préoccupations environnementales ne relèverait que de secteurs d’activités bien précis, voir nichés, incarnés par des PME caractéristiques comme les épiceries zéro déchet ou les fabricant·e·s d’objets conçus à partir de matières recyclées, les entrepreneur·e·s sensibles aux changements climatiques conçoivent des solutions sur mesure et adaptées à leur réalité.
Cela peut se traduire par une préoccupation de réduire les déchets, d’améliorer l’approvisionnement en considérant les conditions de travail des employé·e·s du secteur primaire, de minimiser les pertes de ressources, de diminuer la consommation d’eau potable, de limiter les émissions de gaz à effet de serre, etc.
Concrètement, bien que 24 % de nos leaders du changement œuvrent pour des entreprises de services et 16 % pour le secteur de la transformation et de la fabrication, c’est près d’une quinzaine de secteurs d’activités qui sont représentés par les signataires de la déclaration de changement.
Plan sociétal
Pour les ODD à thématiques sociales, la distinction est similaire à celle de l’écoresponsabilité et de l’impact. Du point de vue de la responsabilité sociétale, les entreprises s’engagent, par exemple, à offrir de meilleures conditions de travail à leurs employé·e·s, à mettre en place des mesures et à développer une culture organisationnelle favorisant l’inclusivité, etc. Une entreprise d’impact fera quant à elle en sorte que son offre de produits ou des services réponde à un problème social.
Dans cet effort collectif de transition vers une société plus juste et plus respectueuse de ses écosystèmes, les agent·e·s de changement cherchent à limiter les conséquences néfastes de leurs opérations sur l’environnement et les gens. Pour les dirigeant·e·s de PME s’inscrivant davantage dans la mouvance de la sobriété énergétique, la résolution d’un problème écologique ou sociétal actuel constitue donc la raison d’être de leurs activités.
Le développement durable, l’affaire de tous
Il est dans les mœurs du temps de promouvoir auprès des citoyen·ne·s des gestes quotidiens écologiques tels que le recyclage, le compostage, l’utilisation réfléchie de l’eau potable, la réduction de la consommation de viande, etc. Bref, il est communément admis que la protection de l’environnement est l’affaire de tout un chacun, en dépit de la grande variété des modes de vie de ces personnes et de leurs ressources en termes de temps ou d’énergie. Dans le même ordre d’idées, la clientèle attend de plus en plus des entreprises qu’elles se partagent aussi cette responsabilité commune, et ce, quels que soient leurs moyens ou leurs secteurs d’activités.
Chez Evol, nous finançons le changement en offrant de l’accompagnement personnalisé et en octroyant des prêts pour les entreprises québécoises à propriétés diversifiées et inclusives en démarrage, en croissance ou en acquisition s’engageant à répondre à l’un des 17 objectifs de développement durable de l’ONU.
Pour nous, le changement, c’est maintenant.